Rentrer dans cette université quand on a comme nom de famille Cornwells, ce n'est vraiment pas évident. En effet, étant la fille du pire ennemi de M. McGregor, je peux dire que j'en ai bavé. J'ai tenté la sélection pendant 3 ans, ce qui explique pourquoi à 22 ans, je ne suis que en 1ère année. Enfin, revenons en à cette année, celle ou j'ai ENFIN pu intégrer cette école.
Tout a commencé avec mon fameux dossier de candidature. Je l'ai rempli avec tout mon cœur, j'ai pu montrer ma motivation en écrivant une belle lettre et cette année j'ai rajouté un truc en comparaison aux autres années. Peut être que c'est d'ailleurs grâce à cela que j'ai gagné ma place dans cette université, qui sait ? Enfin bref, j'ai rajouté un encart disant un truc du genre "oui je suis la fille de Brett Cornwells, mais, je ne suis pas lui, je ne porte que son nom de famille, je veux juste m'éloigner de lui". En effet, mon père et moi ... ce n'est pas une grande histoire d'amour ... Enfin, on en parlera plus tard. Continuons donc avec ma candidature.
J'ai donc passé la première étape. La seconde était mon niveau dans mon sport de prédilection. Il est clair que en Australie les patinoires sont en minorités, et pourtant, j'ai un bon niveau et je crois en moi. J'ai pu le démontrer sur la glace devant des professeurs. J'ai fais un programme sans fautes qui m'a surement valu de continuer avec l'ultime étape. Il s'agissait de ma motivation et ça croyez moi, j'en ai. J'ai pu donc facilement convaincre les enseignants. Et me voilà donc au Canada !

Comme je le disais un peu plus tôt, être la fille de Brett Cornwells, ce n'est pas facile tous les jours. Mon père est un homme qui ne pense qu'à lui, et le bonheur de ses filles, il s'en fiche, c'est d'ailleurs ça que j'ai fui. Enfin, commençons d'abord par le début car tout à un début n'est ce pas ?
Je suis donc née il y a 22 ans, je suis la seconde née de la famille Cornwells. Ma sœur aînée a deux ans de plus que moi et pourtant, ça toujours été moi la meneuse. Elle, elle ne disait jamais rien, contrairement à moi qui dès que j'ai pu, je me suis mise à me rebeller face à mon paternel. Quant à ma mère ? Elle est resté en tant que spectatrice. Avait elle peur de mon père ? Je me le demande parfois. Enfin bref, là n'est pas le problème.

Mon père est un ancien nageur, il a même été champion Olympique en son temps. Et donc, quand il est devenu père, il a eu une seule obsession : ses filles feraient également de la natation. Nous on ne voulait pas, mais apparemment pour lui nos envies et notre bonheur ne devait pas compter. Pearl ma sœur avait d'autres ambitions sportives tout comme moi d'ailleurs. En effet, un jour lors de mon enfance je suis partie en voyage avec ma mère en Europe et lors d'une soirée, elle m'a emmené dans une patinoire. Ce fut pour moi comme une sorte de révélation. Et c'est donc à cet instant que ma décision serait prise : je deviendrais patineuse professionnelle. Ce fut grâce à mon argent de poche que je pus me payer mes cours et je m'avérais même être une bonne patineuse. Mon père, quant à lui, il pensait que je prenais des cours de natation mais bien éventuellement c'était faux. Ma sœur qui était comme ma meilleure amie me couvrait.

Parallèlement, je me fis un petit ami, il était prof à l'école de mon père et pourtant, ce ne fut pas ce qui m’empêcha de fuir à l'autre bout du monde destination le Canada. C'était mon rêve et je devais le réaliser mais maintenant reste à savoir si notre relation va survivre à la distance. Je compte sur ma meilleure amie Jelina resté sur place pour m'y aider.
En tout cas, je suis partie au bon moment, j'ai évité la nouvelle lubie de papa : me marier avec l'homme qu'il avait choisi pour moi. D'ailleurs, ce ne fut pas le cas de Pearl qui est depuis peu fiancé. Alala sacré papa !!